Un soir de clair de lune,
Une sirène, sur un étang,
Accoucha d’une portée d’anges.
Puis la fureur du vent
Dans sa chevelure larmoyante…
Les jumeaux planèrent longtemps
Sur la fureur de vent.
La terre clémente
Misa son dû et son pigment
Contre ces fils de l’étang
Et leur malheureux tourment…
Puis la sirène traversa le vent
Sous sa cape d’argent…
Elle défia le temps,
David et son géant…
Sur le sentier qui l’amenait au volcan,
Elle vogua entre ces nuages blancs,
Témoins d’éruptions d’antan.
Elle volait d’une aile légère,
De fleur en fleur,
Les yeux rivés
Sur des beautés-sentinelles ;
Ces beautés plus fragiles que l’horreur
Qui n’attendent plus l’hirondelle.
Les fils de l’étang
Puis leur malheureux tourment
Défièrent le temps,
David et son géant,
La fureur du vent,
Dans la chevelure,
D’une sirène larmoyante,
Témoin d’éruption d’antan…
Lilou
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