Tuesday, November 16, 2010

L’amour change de cheval…




Tout le monde pleure-t-il la fin de l’ amour?


Voyons, l’amour ne finit jamais!


La vraie question serait plutôt:


“Tout le monde pleure-t-il l’amour qui s’en est allé?”



Les madeleines comme moi ne ratent jamais une occasion de verser une larme.


Nous les versons même pour l’amour duquel nous avons souhaité, de toute la force de notre inconscient, le transfert .


Nous ne sommes définitivement pas l’étalon en la matière.



Mais que pleurons-nous alors?



Mon plan était clair, simpliste:


(Je ne suis plus si sûre qu’il soit encore et dans le présent et clair et aussi simpliste!)


Mettre de la distance entre nos corps,


Nos habitudes, nos perpétuelles présences réciproques,


Et aboutir ainsi à une douce rupture presqu’inconsciente.



Mais voilà, les “ je le veux vraiment ”, “je ne le veux plus ”,


Ce sera mieux pour moi ”, “on m’a prédit autre chose ”, “ cet autre-chose promis concorde mieux avec mon plan qui était clair et simpliste ”, “puis-je faire confiance à la bonne foi de mon medium ? ”, dois-je m’en tenir encore a mon plan ?”, foisonnent.



Puis, il y a mes sentiments-habitudes-intérets


(Ne vous méprenez pas, ils sont entièrement liés les uns aux autres!)


Qui viennent constituer le “ mur défensif” devant mon “but”.


Et, indécisions, “je-m’en-foutisme”, “ qu’il aille aux diables”, “ il y a mille mieux-que-lui”, “ je mérite mieux que ca”, piétinent.



Encore que je ne puis totallement me fier à l’autre dépositaire de l’amour qui voudrait s’en aller.


Dix questions fusent à son sujet.


C’est qu’il est tellement pareil à moi-même:


Toujours à l’affût de ses intérêts,


Toujours en quête de la meilleure image à laisser de lui-même.


Et puis c’est un homme!


Avec la mentalité du mâle civilisé!


Qui cumule sous une même enveloppe


Une panoplie de tares ou qualités


(qu’en sais-je vraiment?)


Générationnelles!


Qui se trouve doublé d’un instinct de survie des plus épanouïs


Le dépouillant trop souvent de tout scrupule


Face à la proie à apprivoiser,


Même à son propre détriment!



Je voudrais courrir!


Pourquoi ne l’ai-je pas déjà fait?


Voila quelques temps que je le fait en réalité!


Mais, toujours il s’arrange pour être de la fuite.


Et je me retrouve à pleurer cet amour qui voudrait s’en aller


Mais auquel je me raccroche malgré moi.


Pourquoi?



Je me dis que je n’aurais jamais dû l’avoir commencé


Que, dorénavant, je suis bel et bien piégée…


Je me dis qu’il me faut d’abord m’aimer moi-même,


Et que cette auto-satisfaction est incompatible avec cette situation


perverse qui ne sait plus se faire discrète!



Puis, il y a belle lurette que je me conforte dans cette position…


J’ai même conçu des espoirs


( que je suis persuadée en meme temps être des chimères)


Par rapport à tout ce que j’ai investi dans cet amour.


J’ai commencé à me dire que j’ai droit à certains droits,


Que ce serait idiot de m’en tirer maintenant, si près, sans rien;


De lui rendre la tâche si facile!



Puis je pense à moi!


Pourquoi me goinfrer d’une mangeaille empoisonnée juste parce que ma faim y aurait droit?


Que tirerai-je de bon et de bien


D’un tel festin?



J’ai pleuré tout ca,


Et j’ai détesté ca!


Je suis peut-être une Madeleine


Mais j’ai horreur de mes pleurs,


Qui me sont savoureusement amers!




Lilou

Tuesday, October 26, 2010

N’importe quoi!


Non franchement, n’importe quoi!

Parce qu’elle est mignonne, bien roulée et sait se la “swinguer” devant tout le monde

Tu en veux ta part aussi,

Elle peut donc faire l’affaire.

Bref!

Je ne tenais pas à mes commentaires,

Mais, après la tonne de louanges que je t’ai entendu déverser à son sujet,

Il me fallait ma propre appréciation du produit.

Et surtout je voulais connaitre les critères à la base de ton calibrage.

Maintenant je sais qu’elle t’a eu par les couilles,

Si jamais elle ne te tient pas encore par elles.

Parce que tu vois,

Et, j’espère bien pour elle que je me trompe à son sujet,

Il y a du travail, du rêve, du caractère, de l’audace, un coup de main de la providence en retard.

Du talent à acquérir également.

Et, tu m’en vois bien désolée pour toi,

Mais Ta vision laisse à desirer depuis quelque temps.

Tu ne sembles plus dans le coup.

Je le dis car,si je ne me trompe,

C’est la deuxième perle que tu nous refais,

Encore avec le meme sans-gene.

Le même profil de promesse de star!

La dernière était du genre “ damoiselle en détresse”,

Ne sachant pas trop quel déguisement,

De tous ceux exclusivement à sa portée,

Convient le mieux à chaque soirée.

Cette fois-ci, et j’ai bien peur pour moi,

Tu nous amènes du “chienne anragée “,

Que je soupconne n’être plus de la premiere rosée.

Du sans vergogne, du n’importe quoi, voila!

L’occasion s’impose peut-être

de me remettre en question moi-même?

Ai-je en main le label idéal que je cherchais?

Est-ce que tous mes piliers tiennent encore solidement?

De toute facon, je n’ai pas le choix,

Je vais te regarder faire ta tournée.

Ou que si, j’ai le choix!

Je profiterais bien de cet entracte inespéré,

Pour voir ce qu’ailleurs m’offre pour patienter

Ou, qui sais, pour le mieux.

Tu me connais,

Je ne voudrais pas me gêner!

Lilou


Tuesday, July 27, 2010

La Promesse


L'épisode ne devait pas durer depuis longtemps, pourtant, elle commençait à trouver le temps long. Non qu’elle n’appréciât la situation ou quoique ce soit d’autre du décor. Elle commençait tout simplement à trouver le temps long. D’autant plus qu’elle ne se départissait toujours pas entre la réalité et l’incroyable. Elle se demanda léthargique ce que sa mère penserait d’elle si elle la voyait là, maintenant.
Voila ! Comme la majorité des humains, elle franchissait ce cap.
Elle était étalée sur le dos dans les pétales bleus de ces draps. Son ami allait et venait, s’enfonçait frénétiquement en elle. La voie nouvellement libérée résonnait encore d’une légère brûlure à chaque pénétration. Leurs deux corps moites se mélangeaient derrière cette porte qui menaçait à tout instant de s’ouvrir. Cette fusion qu’elle aurait jurée impossible voila une heure seulement…
Elle s’ouvrait, offerte à lui à chaque rencontre.
Elle la voulait cette union, jusqu’au plus profond de son être.
Ses paupières mi-closes fouillaient dans les siennes, y cherchant un point d’attache au risque de s’évaporer. D’autres paumes se glissèrent dans les siennes et le mouvement stoppa. Un instant de détente pensa-t-elle car il demeurait en elle.
Il parcourut son visage de la tendresse de son regard fiévreux.
« Je t’aime ».
Il avait chuchoté tout contre son oreille avant de se replonger dans son regard à elle.
Perplexité parfaite ! Elle ne se le serait jamais imaginé. Elle se promit de réfléchir à sa «surprise» plus tard.
Des doigts se glissaient dans ses cheveux emmêlés sur l’oreiller. Ses cheveux qu’elle détestait en d’autres circonstances…
La profondeur de son baiser lui oppressait les lèvres et le cœur.
Le mouvement reprit. Sa tension flécha. Toutes les fibres de son être semblaient se convulser. Plus aucune douleur… Seulement une soif de remplissage, un besoin irraisonné d’infini. Ce devait être ca, l’extase…
Déjà elle n’y songeait plus, seul le corps sur le sien qu’elle touchait avidement de tous ses membres semblait pouvoir répondre à son appel. Elle ne sut plus très bien ce qui se passa ensuite…
Il s’est retiré. Elle prit conscience de son identité propre lorsqu’il la fit pivoter sur le coté. Il la tenait enlacée contre sa poitrine, ses jambes emprisonnant les siennes.
Elle sentit la tension se soulager dans ses jambes et s’apaiser le léger tremblement qui s’en était emparé. Elle éprouva alors une telle lassitude et en même temps un tel bien-être…
Le parfum de sa peau à lui envahissait ses narines. Elle glissait vers une légère torpeur que même la menace de la porte ne pouvait évacuer.

Des doigts se promenaient sur son flanc exposé. Elle le regarda.
Il semblait tout entier transposé dans ses extrémités qui suivaient la courbe se dessinant à leur contact. Elle le voyait. Un petit garçon explorant son nouveau jouet : c’était ce a quoi il ressemblait. Elle mira ses lèvres charnues. Elle ne se souvenait plus de l’épaule sur laquelle il avait appuyé un baiser. Elle devra surveiller la marque si elle voulait avoir la paix la semaine durant. Leurs regards se croisèrent à nouveau. Sourires un tantinet gênés…
« Je me sens lasse, j’ai sommeil, pas toi ? »
Son sourire parla plus que l’aurait fait sa bouche. Il resserra son étreinte. Elle s’abandonna en pensant à l’heure qu’il devait être. Elle se promit de ne pas trop s’attarder sous peine de s’assoupir pour un temps que, vu la nouveauté de la situation et l’état d’esprit qu’elle avait provoquée, elle ne pouvait déterminer à l’ avance.
Désormais, elle appréhendait le pire : se dresser nue devant ce garçon, presqu’un etranger pour elle. Elle se conforta : il devait surement être dans les mêmes dispositions qu’elle.
Le temps passait. Elle se décida.
« Va falloir que je me sauve !?!
Silence. Elle bougea cherchant son regard. Elle prit conscience de sa petitesse face à la poitrine qui l’abritait. L’étreinte se relâcha à regret. Un soupir… Ce fut la seule réponse.
Elle roula vers l’autre bord du lit. Elle enfila en hâte sous-vêtements et jeans. Le t-shirt cramoisi était complètement froissé. Pas le choix ! Elle s’assit sur le lit et se le passa. Son reflet dans le miroir lui sauta aux yeux… Elle fuit.
Son sac !?! Il avait du atterrir sur le plancher. Pourvu que son portable ne soit pas endommagé !
Elle l’attrapa, le bourra de son contenu qui s’était un peu renversé, se passa un peigne dans sa maigre tignasse.
Il contournait l’angle opposé du lit. Sa démarche nonchalante et assurée se planta devant elle. Elle leva la tête, il avait les mains dans ses poches. Elle remarqua qu’il s’était revêtu. Ils se regardèrent timidement un instant. Puis il lui passa les bras autour de la taille. Se hissant sur ses orteils, elle répondît, surprise, à son étreinte.
Puis Il la relâcha, se pencha vers l’avant, attrapa d’une main le sac et de l’autre sa main libre. Elle mit ses sandales et ils se dirigèrent vers la porte qui s’ouvrait enfin. Il la précéda sur le palier et s’appuya contre le premier bout de rampe venu.
Elle passait devant lui, il l’attira doucement et la retint prisonnière.
« J’aurais voulu que tu ne partes jamais ».
Que répondre à ça ? Elle ne le savait que trop : silence !
Il fixa un nuage inondé de soleil.
« Un jour, on restera ensemble le temps qu’on voudra. Tu le veux bien, toi ? »
Elle le voulait. Ils se sourirent... se relâchèrent, son regard à lui dans le vague. Il la raccompagna vers sa voiture. Elle s’y installa et mit le contact. Il s’accouda à la portière, la regardant encore.
Elle le voyait sous un autre jour. Elle en avait soupçonné l’existence mais n’avait pas voulu y croire. Elle attendit. Il semblait avoir quelque chose à dire. Il jeta un regard d’envi au siège de passager vide sur le moment.
« C’est ce que tu veux aussi, right ? »
Elle hocha la tête.
Il appliqua un baiser rapide sur la joue, se redressa et tapa sur la portière. Le signal du départ !
Elle détourna son regard, se concentra sur les signaux lumineux du tableau de bord espérant rassembler son esprit, débraya. Un dernier sourire à son adresse, elle démarra tout en s’efforçant au calme.

Lilou

Saturday, July 3, 2010

J’écris un poème



Pour résoudre un problème,


J’écris un poème.


J’y aborde ou non le thème,


J’y sème mes anathèmes,


Ensuite, je reste rarement la même.



Je me tire les vers du nez.


Je m’arrache les cheveux.


Je tourne, me retourne dans mon pieu


Pour déloger ces larmes bleues


Qui inondent ma trachée.



Quand tarit enfin cette lugubre marée,


Je regarde perplexe ma feuille de papier


Pour découvrir l’inscription durement crachée


De codes et hiéroglyphes entrecroisés


Que moi, l’auteure confirmée,


Arrive à peine à déchiffrer.



Lilou

Sortileges




Un soir de clair de lune,


Une sirène, sur un étang,


Accoucha d’une portée d’anges.


Puis la fureur du vent


Dans sa chevelure larmoyante…



Les jumeaux planèrent longtemps


Sur la fureur de vent.


La terre clémente


Misa son dû et son pigment


Contre ces fils de l’étang


Et leur malheureux tourment…



Puis la sirène traversa le vent


Sous sa cape d’argent…


Elle défia le temps,


David et son géant…



Sur le sentier qui l’amenait au volcan,


Elle vogua entre ces nuages blancs,


Témoins d’éruptions d’antan.



Elle volait d’une aile légère,


De fleur en fleur,


Les yeux rivés


Sur des beautés-sentinelles ;


Ces beautés plus fragiles que l’horreur


Qui n’attendent plus l’hirondelle.



Les fils de l’étang


Puis leur malheureux tourment


Défièrent le temps,


David et son géant,


La fureur du vent,


Dans la chevelure,


D’une sirène larmoyante,


Témoin d’éruption d’antan…



Lilou


Monday, June 28, 2010

La balle aux pieds!



Cette année, c’est sûr, je suivrai la coupe du monde de foot de plus près. J’ai décidé de développer la partie la plus cool de ma personnalité. Et j’ai remarqué dernièrement que pour paraitre cool aux yeux de mes fréquentations actuelles, il fallait être branché sports.


Bref, je suis une femme et ma définition de la femme auparavant n’a jamais inclut « qui se passionne pour le sport à la télé ». Mon intérêt se limite aux exercices plus ou moins réguliers auxquels je m’adonne pour garder la forme. J’aime la danse également mais pas trop en spectateur. Après quelques notes mon extase est rassasiée et l’envi me prend toujours d’exécuter un pas. Voyez-vous, je suis plutôt le genre qui préfère se retrouver sur la scène du crime.


Je reviens à mon but qui est de me forger une image plus cool de ma personne. Vu les limites de l’espace dans lequel je vis, ma solution ne me laisse pas trop le choix.


Je devrai me contenter des compétitions sportives à la télé. Pas de chance…


Le football étant la pratique la plus répandue, il s’impose. Pour être tout-à-fait honnête, parmi les sports en vogue, il est le seul à part le Volley Ball dont je maitrise plus ou moins les règles.



Dans mes jeunes années, les compétitions de foot me servaient à alimenter mes fantasmes. Tel ou tel joueur qui me tapait dans l’œil devenait automatiquement l’autre acteur principal des scénarios amoureux que je me projetais dans la tête. Cela durait une partie du championnat, puis un nouvel adonis prenait la place du favori blasé et ainsi de suite…


Je m’imaginais radieuse dans les bras de mon trophée visitant le pays où avait lieu la compétition, menant la belle vie dans les plus beaux hôtels, perdus l’un dans l’autre, tout occupé à épuiser notre bonheur. Ces fantasmes étaient réserves exclusivement aux paquets de muscles jouant en Coupe du Monde. Tous les beaux brésiliens y sont passés. Il y eut un Français également (qui en passant n’était pas beau du tout) mais jamais il n’y eut d’Argentin. Puis un beau jour, ces fantasmes se sont arrêtés... Je me demande encore pourquoi ?



Dans ma quête du cool j’aurais pu me tourner vers le basket ball également. D’après mes estimations, les adeptes de ce sport paraissent plus élitistes et plus « brûlants ». S’y connaitre fait très « branché ». Malheureusement, je suis dotée d’une personnalité entière. J’exige que la division entre le temps de jeu et les pauses lors d’un match soit nette. Je peux alors chronométrer et y allouer à l’ avance une tranche bien étanche de mon temps. En basquet ball, il faut souffrir les pauses intempestives et on ne sait jamais quand ca va finir !



En fin de compte, je me suis résignée au Foot à la télé. Cependant, le spectacle de certaines compétitions, j’évite. Je m’accommode très bien de la Coupe du Monde et de la Coupe d’Europe : images claires, niveau de performance croissant avec les niveaux de la compétition, pectoraux saillants, bande sonore entrainante, petits derrières craquants… Et toujours, un peu d’inattendu ! Les compétitions régionales en Europe, bien que moins enthousiasmantes, peuvent s’enorgueillir presque des mêmes qualités.



La Copa America ! Pire, notre championnat national : je regrette d’avoir à le dire, mais ne m’en parlez pas ! Je ne saurais juger les performances « live » puisque je n’ai jamais encore mis les pieds dans un stade de foot. Toutefois, l’atmosphère à la télé m’est intenable. Ca pue la nonchalance, l’incompétence, le médiocre et l’indigeste pas possibles…Désespérant…


Je me rappelle l’année où la Copa America succéda à la Coupe d’Europe quand J’ai renoncé à suivre cette première dès le match d’ouverture.



Je me dois encore d’attirer l’attention sur certaines pratiques qui se sont installées au cours de la dernière décennie au sein de la société de Port-au-Prince, pour le moins, toujours dans le cadre des Coupes du monde, et qui laissent franchement à désirer. Moi, en tout cas, elles me dérangent !



Figurez-vous que je suis fan de la sélection nationale du Brésil. J’ai grandi dans une famille où l’on m’inculqua ce penchant et je n’ai pas cru nécessaire de le changer jusqu'à présent. Avant tout, mettez-vous bien ça dans la tête. En Haïti, il existe traditionnellement de camps majoritaires : celui des fans du Brésil et celui des fans de l’Argentine. Sauf rares exceptions, votre appartenance à l’un ou l’autre des deux camps vous est injecté dès le berceau.



Moi, le Brésil gagne, je saute de joie, le Brésil perd eh bien je suis très mais très déçue. Mais rien ne me fera attacher l’étendard du cette sélection à ma voiture. Je ne suis pas Brésilienne ! Poser un tel acte témoigne selon moi d’une carence impardonnable en sentiment de nationalisme, d’une absence de ce respect profond et personnel pour ce que l’on est. L’Haïtien d’aujourd’hui m’inquiète à ce sujet. Je dois bien admettre qu’ils connaissent plus ou moins l’emplacement de leur véritable intérêt car la fois où le Brésil a flanqué une belle raclée a notre sélection nationale en plein Sylvio Cator, ils n’ont pas du tout apprécié. Cela m’avait amusée et assurée en même temps.



Toutefois, il y a quand même un pas - vous vous mettrez d’accord avec moi - entre les actes d’un simple citoyen perdu dans la foule de l’anonymat et un représentant de l’autorité publique supposé se donner en exemple des principes et valeurs chers à la société dans laquelle il évolue. Rien ne peut m’énerver davantage que de voir nos gouvernants arborer avec ce petit air de défi qui leur sied si bien le maillot de leur sélection étrangère favorite pour intervenir publiquement dans le cadre de la coupe du Monde.



Comme diraient les chères bonnes sœurs : « votre corps est le temple du Seigneur ! »


Pour adapter ici chers dirigeants : « votre corps physique est l’étendard, la partie la plus évidente de votre foutue et damnée âme d’Haïtien »



A quoi peuvent-ils bien penser ces gens-là ?



Alors soyez cools, si vous le savez, faites-moi signe !



Lilou