Ferme tes yeux, regarde-toi ;
Scrute l’ombre de tes iris noirs ;
Fouille l’obscurité de ces parois…
Le tumulte de cette vapeur de soie…
Ferme tes yeux sous tes cils noirs ;
Dirige tes pas le long de cet ardent couloir
A la poursuite de ton guide-miroir
Qui t’y attire, t’y accompagne pas-à-pas…
Fouille l’obscurité de ces parois
Qui cachent à tes prunelles de vastes armoires;
Contourne les, tournoie ;
Révèle-toi leurs imposants tiroirs
Jaillissant de partout, de toute part...
A travers cette fumée en soie
Qui recouvre cet étrange habitacle,
Et occupe les recoins de chaque tiroir,
Décèle les fastes d’un riche monarque…
Ce roi qui a longtemps enterré sa gloire,
Qui badine avec sa crosse par toutes les
foires ;
Ce monarque qui se cache dans un trou de
mémoire,
N’est nul autre que toi ou moi !
Ferme grand tes yeux, scrute ce terroir ;
Limite-toi à ce qui se trouve au-delà,
Regarde tout ce que tu oublias de voir :
Cet issu lumineux tel le brouillard !
Lilou
...confusing...and interesting!
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